Où en sommes-nous ?

Un contexte difficile

En 2020, notre association a réalisé un important bilan de ses activités de formation d’adultes en responsabilités éducatives, pour la période 1999-2019. Ce bilan, très honorable pour une association de notre taille, avait notamment pour but de mieux nous préparer à développer nos propositions de formation, en nombre et qualité, et intervenir à moyen terme au niveau régional et national.

Depuis, nous avons animé quelques sessions, notamment pour l’ADCL 41, mais la demande reste particulièrement faible. Les offres de formation, restent également insuffisantes au niveau national, notamment en région Centre Val-de-Loire, même les offres d'organismes institutionnels bénéficiant d'importants moyens de communication. Par exemple, en 2025, les formations de Ciclic audiovisuel se renforcent et se diversifient, mais le nombre de sessions proposées par ce service culturel public de la Région Centre Val-de-Loire et de l'Etat reste insuffisant. Par ailleurs, beaucoup d'offres semblent se focaliser sur l’éducation à l’information (en particulier pour le CLEMI et Canopé), au détriment d'autres thèmes, dont celui par exemple de la publicité, un sujet pourtant central en éducation aux médias. Ces offres se tournent aussi de plus en plus vers les journalistes, pour des activités ayant souvent pour support la réalisation d'émissions de radio, rarement consacrées à l’image filmée ou animée, et enfin le plus souvent destinées aux scolaires du 2nd degré.

A tort, la vidéo et la réalisation audiovisuelle ne sont pas assez reconnues comme des moyens essentiels à une éducation aux médias motivante et pertinente. Le développement des pratiques d’éducation aux médias audiovisuels, aussi bien local que national, est confronté depuis nombreuses années à de multiples freins et obstacles et la situation reste presque figée face aux besoins toujours plus prégnants, malgré quelques initiatives. Qui s'en inquiète ? Qui tente d'informer objectivement la population à ce sujet ? A priori, nous ne sommes vraiment pas nombreux.

Nos projets pour le développement de nos formations se sont confrontés à ces constats peu engageants, mais aussi aux difficultés financières que nous avons rencontrées de 2020 à 2024,  dues a une forte baisse de nos prestations depuis la pandémie et une réduction de nos soutiens financiers.

 

Quelques propositions maintenues, mais des ambitions revues à la baisse

Notre association a dû revoir ses ambitions de développement de ses formations.  Elle n’est actuellement pas assez solide et soutenue pour ce risquer à des démarches beaucoup plus ambitieuses, trop couteuses en temps, énergie et financement. De multiples initiatives souhaitables sont reportées à une période plus propice : diversification de l’offre de formation, élargissement à l’échelle régionale puis nationale, renforcement des méthodes, investissements beaucoup plus importants dans les supports de communication, démarchage direct auprès des participants potentiels et leurs employeurs, création de nouveaux partenariats pédagogiques et financiers, etc.

Toutefois, nous continuerons à proposer nos services de formation et organiserons modestement quelques journées avec l’aide de nos partenaires financiers à destination à la fois de nos adhérents, de nos bénévoles et de toutes personnes intéressées. Nous tenterons également d’organiser de nouvelles sessions pour l’ADCL 41.

 

Nos activités éducatives enfance/jeunesse restent une priorité

ADEIFvidéo garde donc pour priorité son travail éducatif auprès des enfants et des jeunes (ateliers, créations de jeux et autres outils) une activité aux résultats plus visibles et donc que nous jugeons plus concrète, efficace et encourageante. Nous enregistrons depuis 4 ans d’importantes avancées : partenariats avec le centre de loisirs de Romorantin et l’ADCL 41, interventions régulières pour le club audiovisuel du Collège Léonard de Vinci,  création de nouveaux jeux et amélioration de nos méthodes d’animation, entre autre pour la réalisation de reportages avec des classe de cycle 3.